Vous vous posez une question ?
L’avortement médicalisé est interdit au Sénégal même si le protocole de Maputo a été ratifié.
L’avortement n’est autorisé que si la vie de la maman est en danger et de plus avec l’autorisation de deux autres médecins autres que le médecin traitant et dont un est désigné par un tribunal, certaines filles mères recourent malheureusement dès lors à l’avortement clandestin au péril de leur vie.
Des cas d’infanticides sont malheureusement à déplorer, ces enfants ne sont pas désirés. L’avenir est incertain pour la plupart des mères célibataires, il leur sera de surcroit difficile voire impossible d’assurer celui de leur futur enfant et en prenant conscience de ce qui les attend, elles dissimulent leur grossesse jusqu’à arriver à terme pour mettre fin à la vie de leur enfant, des condamnations résultant d’infanticide deviennent de vrais fléaux au Sénégal. A travers un large programme de sensibilisation, nous espérons nous faire connaitre du grand public et ainsi donner un peu d’espoir aux futures mamans afin d’éviter qu’elles n’aient recours à l’infanticide et nous souhaitons leur proposer un accompagnement dès la sortie de maternité afin de les rassurer.
Avant 2007, une élève qui tombait enceinte en dehors des liens du mariage se voyait exclue de l’école, malgré le circulaire qui permet présentement aux élèves mères de poursuivre leur scolarité, elles peuvent encore se heurter à la résistance de certains directeurs d’école.
Dans le secteur public, les conditions de travail des enseignants sont souvent à déplorer. Cela entraine un manque de motivation considérable, conduisant à une instabilité institutionnelle marquée par de longs cycles de grèves défavorisant davantage les élèves les plus marginalisés. Ces derniers ne peuvent se permettre d’avoir des professeurs particuliers à domicile pour combler les
manquements du système éducatif traditionnel.
L’éducation publique bien qu’étant gratuite, en raison de la faible subvention de l’Etat, les parents d’élèves doivent couvrir eux-mêmes une partie des dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Les coûts réels associés à l’éducation doivent être analysés et pris en considération, car la simple absence de frais de scolarité ne suffit pas à endiguer la charge économique généralement supportée par les parents tels que le matériel scolaire, les manuels, le transport, le repas du midi…
Avec l’aide des structures sanitaires avec qui nous allons collaborer, les Badiènes feront également des interviews et des visites à domicile pour s’assurer des conditions sociales des bénéficiaires
Aucun montant ne leur sera alloué directement, l’association distribuera des colis alimentaires et des biens de premières nécessités et paiera directement les frais de garderie ou de scolarité.
Nous mettrons en place notre rapport d’activité et une page de transparence financière, vous pourriez suivre nos activités sur notre site et sur notre page Facebook qui sera régulièrement alimentée.
Pour mieux planifier nos actions et apporter un suivi plus adéquat à nos bénéficiaires mais que ce soit un don mensuel ou unique, chaque don compte et nous permet de faire la différence.
Nous travaillerons avec notre association sœur La Petite Calebasse Sénégal qui fera l’accompagnement et le suivi sur place.
Tout dépendra des moyens dont disposera l’association grâce à la récolte de fonds.
À titre indicatif le soutien financier pour une famille s’élèvera minimum à 97,64 euros par mois en biens de première nécessité et de frais de garderie/ou frais scolaire. (Ce montant n’inclut pas la formation professionnelle pour la maman)
Jusqu’à la fin des études secondaires, une bourse d’étude gouvernementale leur sera normalement accordée pour les études universitaires.
Nous mettons en place un programme de réinsertion scolaire ou professionnelle pour permettre aux mamans de prendre leur vie en main, sans acceptations du programme, le soutien accordé à la maman sera revu à la baisse progressivement cependant un minimum vital leur sera toujours accordé dans l’intérêt de l’enfant (ex : plus d’achat de café, thé, suppression d’activité récréative
pour la maman …).
Nous conseillerons aux mamans de se rapprocher des centres de planning familial pour des programmes de sensibilisation sur les grossesses indésirées mais les maternités restent du domaine privé cependant l’association ne prendra en charge qu’un enfant par famille.
Nous estimons qu’avant 16 ans le suivi relève plus de l’autorité parentale et juridique, il est question d’abus sur mineur (l’âge légal pour se marier civilement au Sénégal est de 16 ans avec autorisation parentale et 18 ans sans autorisation) et le regard porté par la société concernant cette tranche d’âge est plus clémente. Concernant les femmes de plus de 25 ans, elles sont généralement moins vulnérables et plus armées pour faire face à la situation.