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Choix du nom de l’ASBL
La calebasse provient du fruit du calebassier, une plante rampante originaire d’Afrique. Elle s’inscrit dans le patrimoine culturel africain. Elle est souvent utilisée en tant que récipient destiné à contenir des aliments cependant elle n’est pas seulement un objet utilitaire. Elle est souvent témoin des évènements heureux tels que les mariages, baptêmes …. De par sa forme ronde, la calebasse rappelle également le ventre de la femme enceinte. Elle évoque de ce fait l’abondance et symbolise la femme, la mère, le foyer. Elle Incarne les valeurs sociales d’abondance et d’expansion comme le fruit d’où elle vient
Pourquoi n’avortent-elles pas ?

L’avortement médicalisé est interdit au Sénégal même si le protocole de Maputo a été ratifié.
L’avortement n’est autorisé que si la vie de la maman est en danger et de plus avec l’autorisation de deux autres médecins autres que le médecin traitant et dont un est désigné par un tribunal, certaines filles mères recourent malheureusement dès lors à l’avortement clandestin au péril de leur vie.

Pourquoi la prise en charge commencera dès la fin de la grossesse ?

Des cas d’infanticides sont malheureusement à déplorer, ces enfants ne sont pas désirés. L’avenir est incertain pour la plupart des mères célibataires, il leur sera de surcroit difficile voire impossible d’assurer celui de leur futur enfant et en prenant conscience de ce qui les attend, elles dissimulent leur grossesse jusqu’à arriver à terme pour mettre fin à la vie de leur enfant, des condamnations résultant d’infanticide deviennent de vrais fléaux au Sénégal. A travers un large programme de sensibilisation, nous espérons nous faire connaitre du grand public et ainsi donner un peu d’espoir aux futures mamans afin d’éviter qu’elles n’aient recours à l’infanticide et nous souhaitons leur proposer un accompagnement dès la sortie de maternité afin de les rassurer.

Pourquoi prévoir un programme de réinsertion scolaire pour les mamans ?

Avant 2007, une élève qui tombait enceinte en dehors des liens du mariage se voyait exclue de l’école, malgré le circulaire qui permet présentement aux élèves mères de poursuivre leur scolarité, elles peuvent encore se heurter à la résistance de certains directeurs d’école.

Pourquoi choisir de scolariser les enfants dans des écoles privées ?

Dans le secteur public, les conditions de travail des enseignants sont souvent à déplorer. Cela entraine un manque de motivation considérable, conduisant à une instabilité institutionnelle marquée par de longs cycles de grèves défavorisant davantage les élèves les plus marginalisés. Ces derniers ne peuvent se permettre d’avoir des professeurs particuliers à domicile pour combler les
manquements du système éducatif traditionnel.

Pourquoi prendre en charge les frais de scolarité, l’éducation n’est elle pas gratuite au Sénégal ?

L’éducation publique bien qu’étant gratuite, en raison de la faible subvention de l’Etat, les parents d’élèves doivent couvrir eux-mêmes une partie des dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Les coûts réels associés à l’éducation doivent être analysés et pris en considération, car la simple absence de frais de scolarité ne suffit pas à endiguer la charge économique généralement supportée par les parents tels que le matériel scolaire, les manuels, le transport, le repas du midi…

Comment choisir les bénéficiaires, Comment savoir qu'elles sont dans le besoin ?

Avec l’aide des structures sanitaires avec qui nous allons collaborer, les Badiènes feront également des interviews et des visites à domicile pour s’assurer des conditions sociales des bénéficiaires

Comment savoir que le montant qui leur sera alloué sera bien utilisé ?

Aucun montant ne leur sera alloué directement, l’association distribuera des colis alimentaires et des biens de premières nécessités et paiera directement les frais de garderie ou de scolarité.

Aurons-nous un retour sur l'utilisation des dons ?

Nous mettrons en place notre rapport d’activité et une page de transparence financière, vous pourriez suivre nos activités sur notre site et sur notre page Facebook qui sera régulièrement alimentée.

Pourquoi privilégiez-vous un soutien mensuel ?

Pour mieux planifier nos actions et apporter un suivi plus adéquat à nos bénéficiaires mais que ce soit un don mensuel ou unique, chaque don compte et nous permet de faire la différence.

Comment pourriez-vous faire le suivi à partir de la Belgique.

Nous travaillerons avec notre association sœur La Petite Calebasse Sénégal qui fera l’accompagnement et le suivi sur place.

Combien de bénéficiaires souhaitez-vous avoir ?

Tout dépendra des moyens dont disposera l’association grâce à la récolte de fonds.
À titre indicatif le soutien financier pour une famille s’élèvera minimum à 97,64 euros par mois en biens de première nécessité et de frais de garderie/ou frais scolaire. (Ce montant n’inclut pas la formation professionnelle pour la maman)

Combien de temps souhaitez-vous les soutenir ?

Jusqu’à la fin des études secondaires, une bourse d’étude gouvernementale leur sera normalement accordée pour les études universitaires.

N'allez-vous pas tomber dans l'assistanat ?

Nous mettons en place un programme de réinsertion scolaire ou professionnelle pour permettre aux mamans de prendre leur vie en main, sans acceptations du programme, le soutien accordé à la maman sera revu à la baisse progressivement cependant un minimum vital leur sera toujours accordé dans l’intérêt de l’enfant (ex : plus d’achat de café, thé, suppression d’activité récréative
pour la maman …).

Cela n'incitera pas-t-il à faire d'autres enfants pour la prise en charge ?

Nous conseillerons aux mamans de se rapprocher des centres de planning familial pour des programmes de sensibilisation sur les grossesses indésirées mais les maternités restent du domaine privé cependant l’association ne prendra en charge qu’un enfant par famille.

Pourquoi une tranche d’âge entre 16 et 25 ans ?

Nous estimons qu’avant 16 ans le suivi relève plus de l’autorité parentale et juridique, il est question d’abus sur mineur (l’âge légal pour se marier civilement au Sénégal est de 16 ans avec autorisation parentale et 18 ans sans autorisation) et le regard porté par la société concernant cette tranche d’âge est plus clémente. Concernant les femmes de plus de 25 ans, elles sont généralement moins vulnérables et plus armées pour faire face à la situation.